Fondement des grandes religions
Il existe une racine commune aux trois grandes religions monothéistes, Juive, Chrétienne et Islamique. Les textes et les personnages sont très souvent communs même si avec le temps leur message s’est transformé, il s’est adapté aux peuples.
Ce qui est important pour moi, c’est la valeur symbolique plus que la valeur historique qui est souvent douteuse, tout autant que les diverses interprétations plus ou moins compréhensibles des nombreux théologiens.
Voici ce que raconte le texte Biblique
Alors qu’il est réfugié en Madiân et qu’il garde les troupeaux de son beau-père, Moïse vit une expérience que la Bible décrit comme une vocation : Dieu l’appelle de l’intérieur d’un buisson ardent qui ne se consume pas. Sa mission consistera à libérer le peuple hébreu de l’esclavage qu’il subit en Égypte.
Pour l’accréditer auprès des Hébreux, Dieu lui révèle son nom, en continuité avec la tradition ancestrale : Abraham, Isaac et Jacob. Ce nom est le tétragramme YHWH, expliqué en Ex 3:14 par la formule אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה (Ehyeh Asher Ehyeh). La traduction de cette formule est variable : « Je suis Celui Qui suis », « Je suis qui Je serai », « Je suis qui je suis », « Je suis Celui Qui Est », etc. Dans la traduction grecque de ce passage, les termes employés ouvrent la porte à une interprétation d’ordre métaphysique : « Je suis l’Étant ».
Explication de « Moise et le buisson ardent «
Voici la vision de cet épisode décodé du point de vue d’un chercheur de vérité
Moise est l’archétype du chercheur de vérité c’est pourquoi il est reconnu par les chercheurs qui lui succédèrent sur le Chemin.
Il est seul sur la montagne, ce qui est très souvent le cas des prophètes dans ces régions isolées propices à la méditation.
En état méditatif, il perçoit la SOURCE au-delà des formes, ce qui est traduit dans les textes par « JE SUIS ».
On est loin du dieu barbu à forme humaine qui est de mise, qui juge et qui punit à qui l’on demande des faveurs.
Ce « JE SUIS » est d’ailleurs le même que ce que décrivent les autres grandes traditions comme le bouddhisme et l’hindouisme, le UN, l’unique que l’on ne peut décrire mais qui est la SOURCE de toutes les formes.
Ce « JE SUIS » vient en écho au fameux « QUI-SUIS JE » de nombreux philosophes dont les grecs, mais aussi de sages de l’hindouisme dont RAMANA MAHARSHI fut le plus connus au siècle dernier.
Conclusion
Ce que décrit ce passage est lumineux mais totalement incompris !
Les exemples sont nombreux de textes à haute valeur symbolique et spirituelle dont le sens est perdu, transformé en fable merveilleuse. Mais comment pourrait-il en être autrement ?
La vérité intéresse très peu de personnes, elle n’apporte aucun pouvoir ni aucune gratification, pire encore, elle met fin à tout espoir personnel.
Les religions sous leur forme populaire s’occupent de morale et de bien-être psychologique, ce qui est déjà bien, aucune Vérité n’est dévoilée, mais comme aucune Vérité n’est vraiment recherchée, comment les blâmer ?
Elles sont un formidable poteau indicateur, mais le chercheur de vérité ne s’arrête pas au pied du poteau, contrairement à l’homme du Tarot de Rajneesh.
L’homme en question cherche Dieu partout, mais surtout pas au bon endroit car il risquerait de le rencontrer!