Le Shin Jin Mei Est le plus ancien texte sur l’essence du Ch’an et donc du Zen.
Ces poèmes de Maître Sosan,troisième patriarche après Bodhidharma, se décomposent en 73 versets.
Écrits au VI e siècle de notre ère, ils demeurent un chef-d’oeuvre du patrimoine de l’humanité.
Ces poèmes de Maître Sosan,troisième patriarche après Bodhidharma, se décomposent en 73 versets.
Écrits au VI e siècle de notre ère, ils demeurent un chef-d’oeuvre du patrimoine de l’humanité.
Les voici traduits et commentés par le maître Zen Taisen Deshimaru.
Pénétrer la voie n’est pas difficile,
Mais il ne faut ni amour, ni haine, ni choix, ni rejet.
Mais il ne faut ni amour, ni haine, ni choix, ni rejet.
Il suffit qu’il n’y ait ni amour ni haine
Pour que la compréhension apparaisse,
Spontanément claire,
Pour que la compréhension apparaisse,
Spontanément claire,
Comme la lumière du jour dans une caverne
S’il se crée dans l’esprit une singularité
Aussi infime qu’une particule,
Aussitôt une distance illimitée
Sépare le ciel et la terre.
Aussi infime qu’une particule,
Aussitôt une distance illimitée
Sépare le ciel et la terre.