Comment être heureux à chaque instant et le rester ?
Quand la vie matérielle ne vous rend pas heureux, quand les réponses toutes faites ne vous satisfont pas, ou mieux encore, quand un appel profond et lancinant vous pousse à comprendre la Vie, vous entamez une recherche de la Vérité.
Depuis plus de quarante ans, j’étudie les textes des différentes religions et philosophies qui me sont accessibles et j’ai beaucoup progressé sur le chemin de la Vérité. La rencontre et la fréquentation de Maîtres plus avancés est vivement conseillée mais ce n’est pas toujours facile d’en rencontrer. La période est propice aux marchands du temple et aux faux prophètes de tous poils.
Je dis bien « étudier les textes » et non pas les « lire ». Il faut avoir une démarche d’étudiant, prendre des notes, apporter un esprit critique et scientifique à notre recherche.
Une des réponses qui est essentielle sur le chemin de Vérité concerne l’acceptation, la soumission, la reddition de notre mental à la Réalité.
« OUI à ce qui EST »
Voilà bien une phrase énigmatique et j’ai mis très très longtemps à en découvrir le sens profond. Au début, je l’ai acceptée comme vraie mais c’était purement sur un plan intellectuel, cela ne correspondait à rien de vécu pour moi.
C’est d’ailleurs la plupart du temps comme cela, cela participe à un certain « matérialisme spirituel ». On stocke avec délice de belles paroles et de belles idées ainsi que des centaines de livres sans les pratiquer le moins du monde (surtout pas).
OUI signifie accepter à 100% la réalité de ce qui se présente dans ma vie, dans ma conscience, que cela soit jugé comme « agréable » ou comme » désagréable » par mon mental !
Cela correspondant totalement à la façon dont vivaient les anciens quand ils disaient « ainsi-soit-il », « Amen », « Amin », « Inch allah ». Bien sûr, cela peut ressembler à une habitude de langage, mais je suis convaincu que c’était aussi une véritable façon de vivre et d’accepter la volonté de Dieu telle que nos anciens la pressentaient.
Sans commenter le fait de croire ou de ne pas croire en un Dieu hypothétique, force est de constater que les évènements de notre vie sont déterminés par des milliers de paramètres, de suites d’actions et de réactions sur lesquelles nous n’avons aucun pouvoir.
Nous sommes condamnés à subir ce qui nous arrive, à être heureux quand cela nous plaît, à être malheureux quand cela nous déplaît. Mais cette façon de faire nous enchaîne à nouveau dans une suite de réactions sans fin qui nous maintiennent dans l’esclavage émotionnel et dans la souffrance.
Le mot magique est « OUI »
Grâce à cette posture intérieure qu’est l’acceptation, la joie et la paix sont possibles, quelles que soient les circonstances.
« Êtes-vous condamné à vivre dans le conflit ou êtes-vous décidés à vivre dans la non-dualité et l’unité à l’égard de cet univers dont vous êtes un élément? Si vous lâchez prise, tout vous est donné. « Dieu qui vêt les lys des champs, qui nourrit les oiseaux du ciel, vous donnera tout cela. » Telle est la grande découverte faite quand on abandonne intérieurement la lutte : l’univers prend soin de nous, il nous prend en charge. En fait l’univers nous a toujours pris en charge mais nous ne nous en rendons pas compte parce que nous lui résistons. En cessant le combat, nous nous sentons véritablement soutenus, protégés et l’existence elle-même devient pour nous un père et une mère. » *
Testez le « OUI à ce qui EST »
Il ne s’agit de belles théories ou d’incantations, il s’agit de pratiquer dès aujourd’hui ! Si très probablement dans la journée ou demain vous êtes confronté à un événement qui vous révolte, plutôt que de laisser monter une émotion, une réaction, des flots de pensées, restez centré et calme face à cette réalité dérangent.
« OUI, c’est la réalité, il y a cela qui arrive, je l’accepte à 100% »
Cela n’empêche pas de poser une action juste qui va tenter de répondre au problème, mais ce n’est pas une réaction émotionnelle ravageuse.
C’est une acceptation totale de ce que la vie me présente à cet instant, ce n’est ni bien ni mal, c’est simplement dans mon champs de conscience et je l’accueille.
