Omar Kayyham
Ici et maintenant. Seul « Un » existe pour Khayyâm.
Omar Khayyam naquit dans le Khorassan, près de la ville de Nichapour vers l’an 1040 de l’ère chrétienne. Ses Robaiyats sont des quatrains à qui la langue Française fait perdre de leur beauté, car le Persan et sa calligraphie en sont un écrin qui reste hélas inaccessible à nos yeux et nos oreilles.
Vin (mot qui revient souvent) est à prendre dans son sens spirituel, le vin divin qui enivre et vous « évade » de la dualité. On retrouve ici le lâcher prise, l’abandon total à ce qui est.
Khayyâm est un désespéré qui se masque d’un sourire dès qu’un sanglot l’étrangle. Cette sérénité douloureuse, il ne l’a pas conquise sans efforts, sans blessures. Durant toute sa vie, il cherche la vérité dans la science, dans la philosophie, dans les plaisirs de la vie.
La sérénité de ce désabusé ne ressemble ni au calme olympien de Goethe ni à la fade quiétude d’Horace, poètes auxquels on l’a trop souvent comparé. Son érudition universelle, et ses déboires, d’ordre purement transcendantal, lui ont conféré sa dédaigneuse indifférence et cette amertume qui n’accepte un plaisir que pour le changer en douleur.
Son courage est remarquable. au mépris du jugement de ses contemporains fanatiques (déjà) et intolérants, il ose douter de tout ce que l’on vénère autour de lui, il ose proclamer l’inanité des dogmes religieux et des connaissances humaines.
Son style est parfois comparable à celui des maîtres Zen, provoquant, cassant, mais toujours en finesse.
Il est actuellement toujours très lu et adoré par les Iraniens qui vous surprendront par leur connaissance absolue de ce grand savant
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