Bio marché juteux aux USA et en Chine
Bio marché juteux ? Nous avions constaté au USA il y a plus de 10 ans que le bio était vu comme un marché comme les autres et non comme une mode étrange inventée par des hippies ou des baba-cools gauchistes. Les américains en bon commerçants pragmatiques ont su créer là-bas un business florissant pas toujours de bonne qualité mais très rentable, suivis en cela par les chinois qui hélas font surtout dans les étiquette BIO et s’encombrent peu de scrupules au niveau de la santé publique.
Bio en France en retard
Pour les français comme d’habitude, c’est le système D, le marché commence tout juste à prendre son souffle, il est hélas déjà dans la ligne de mire des grande surfaces qui ne vont pas faire de cadeau aux purs et durs de la première génération. Bio marché juteux oui, mais pour qui ?
Enseignes BIO en plein essor
+14% DE CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2015 La progression globale des transformateurs certifiés bio repose notamment sur les réseaux de distribution spécialisée, premier facteur de croissance des ventes en France. Les enseignes bio en réseau connaissent une trajectoire similaire aux transformateurs : hausse du chiffre d’affaires (+14% en 2015), amélioration des marges (de 2,1% en 2013 à 4,1% en 2015) et accélération de la capitalisation (+25% en 2015). Aujourd’hui, les marges des magasins spécialisés bio et les marges des grandes surfaces alimentaires sur les produits bio sont supérieures aux marges sur les produits conventionnels.
Consommation BIO une tendance de fond
D’après les chiffres publiés par l’Agence Bio, la consommation bio a largement conquis les Français. En 2015, la Bio a ainsi enregistré un taux record de consommateurs. 9 Français sur 10 (89 %) consomment des produits alimentaires bio, au moins occasionnellement, alors qu’ils n’étaient encore que 54 % en 2003. 65 % des Français en consomment régulièrement, au moins une fois par mois, contre 37 % en 2003.
Chiffres de l’étude natexbio_etude
Soyez prudents, vigilants, militants !
A nous consommateurs d’être vigilants et même militants en privilégiant le direct, le local auprès des petits producteurs, des AMAP et autres réseaux de qualité qui existent, même si le choix est réduit et que les produits ne sont pas dans de beaux emballages… l’habit ne fait pas le BIO !